- Fragmentation de l’espace scénique en 9 micro-espaces 

- Modularité: des praticables sur roulettes:

• créer du mouvement et permettre l’évolution de la scénographie
• association des pratiquables qui génère de nouveaux espaces, parfois irationnels car confrontant différents espace-temps 

- Jeu d’apparition et de disparition grâce à des douches de lumières qui permettent le découpage spatial des différents espaces, et donc de les isoler ou de les regrouper. 

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Bettencourt Boulevard est un atome dont le noyau s’appelle Liliane Bettencourt. Ses électrons sont Françoise, François-Marie, Eugène, Robert, André, Patrice, Lindsay, Claire, Joëlle et Dominique, Pascal, Eric et Florence et enfin Nicolas. 

Michel Vinaver fait état de cette affaire au moyen d’une écriture saccadée, où les prises de paroles sont disloquées et où se mêle multiplicité temporelle et multiplicité spatiale.

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Afin de mettre en forme ces intrications, la scénographie exploite la forme du puzzle : Donner à voir un espace fragmenté, malléable, proposant des possibilités de mouvement. Malgré cette liberté apparente, ces micros espaces, aidés d’un travail de lumière, conditionnent le jeu d’acteur et dégagent un sentiment d’isolement. S’y confrontent les principaux lieux de l’histoire, présentés comme des archétypes des différentes sphères familiales, politiques et historiques. L’ensemble morcelé constitue, non sans humour, un décor symbolique, où chaque objet justifie sa présence. 

Cette composition donne le champ libre à diverses imbrications, laissant place au comique de situation, au rapprochement des différents espaces-temps et à d’infinies possibilités de mise en scène. 

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