« Aller en exploration. Aller à la rencontre de l’humain. Qu’il soit ici ou ailleurs. D’ici ou d’ailleurs. A la rencontre de ses interrogations. A la rencontre de ses démons intérieurs. A la rencontre de ces choses qui font chaos dans la tête. Des vallées sombres qui dansent dans la tête. Et qui tourmentent. » Hakim Bah

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Deux actes, deux foyers familiaux aux positions géographiques différentes. Le premier à Paris, le second dans un pays qui n’est pas précisé mais dont on comprend la pauvreté matérielle tant à l’intérieur du foyer qu’en son extérieur. 

L’extérieur n’est jamais mentionné avec précision, les didascalies suggèrent des couleurs, des matières, des odeurs, des sons, des lumières. L’interprétation de ces lieux est singulière à chaque lecteur, il conviendra qu’elle le soit également à chaque spectateur. 

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L’enjeu de la scénographie est d’être capable de représentation comme d’abstraction. 

Le foyer, dans un acte comme dans l’autre, est le noyau immobile autour duquel gravitent les actions.

Le premier foyer - dans le sens de la famille elle-même - se débat, de déchire et s’épuise dans le flux incessant des tweets, des « breaking-news », des hashtags, des selfies… 

Le second s’enlise dans les dettes, les traditions et les ressentiments. 

Il s’agit donc d’évoquer ces deux lieux à la fois analogues et opposés. L’un aseptisé, métallique et vertical, l’autre rongé, poussiéreux et horizontal.